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Phosphate : Malgré les difficultés, la CPG et le GCT ont plusieurs projets en cours

Groupe-chimique-tunisien

Usine du GCT à Gabès. 

Le Groupe chimique tunisien (GCT) va réaliser une station de dessalement des eaux de la mer à Gabès, d’une valeur de 150 millions de dinars tunisiens (MDT).

Ce projet, dont les travaux devraient commencer en 2019, sera réalisé dans le cadre d’un programme du partenariat public-privé (PPP), a annoncé le Pdg de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), Romdhane Souid, dans une déclaration à l’agence Tap, ajoutant que cette station fait partie des projets environnementaux décidés par la CPG et le GCT, moyennant des investissements estimé à 600 MDT. L’objectif étant de préserver l’environnement dans les sites où se trouvent des usines du groupe industriel public, a-t-il dit. D’autant que la CPG et le GCT, ainsi que la société indienne Tifert, opérant elle aussi dans le secteur de la transformation du phosphate, ont signé le Pacte mondial des Nations unies sur les changements climatiques.

Le projet de station de dessalement des eaux de la mer à Gabès vise, par ailleurs, à assurer l’indépendance du groupe en matière d’eau et à réduire ainsi ses coûts de production, sachant qu’il utilise actuellement l’eau fournie par la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) et puise aussi dans les nappes phréatiques, qui ne sont pas inépuisables.

M. Souid a fait savoir, par ailleurs, que d’autres projets environnementaux ont été lancés dans des unités relevant du GCT à Gabès, Skhira et Medhila, en acquérant des équipements et matériels qui vont réduire l’émission des gaz à effet de serre dont le CO2 et le gaz ammoniac.

Evoquant les autres projets de la CPG et le GCT, M. Souid a indiqué qu’en dépit des difficultés, la CPG prévoit la réalisation d’importants projets en termes d’investissement et de création d’emploi, notamment la réalisation d’une mine à Oum El-Khecham (Metlaoui), d’une capacité de 2,3 millions de tonnes par an, qui entrerait en production en 2018 et offrirait près de 500 emplois directs.

La compagnie œuvre également à réaliser le projet de la mine de Nefta-Tozeur, dont les réserves de phosphate s’élèvent à 500 millions tonnes et qui entrerait en exploitation en 2020, conformément aux normes en vigueur dans le domaine. Une étude sera lancée pour examiner la possibilité de transporter le phosphate extrait à travers les pipelines.

Un autre projet de mine est en cours, celui d’El-Meknassi à Sidi Bouzid, dont les réserves oscillent entre 15 et 20 millions de tonnes et la capacité de production annuelle estimée à 600.000 tonnes, a indiqué M. Souid, ajoutant que ce projet sera mis en œuvre à travers la sous-traitance et génèrerait 100 emplois dans une première étape. Quant aux terrains d’extraction du phosphate, ils ont été acquis moyennant un budget de 10 MDT.

En ce qui concerne le GCT, M. Souid a indiqué que son principal projet est l’usine de Medhila 2, qui produira du triple super phosphate (TSP), dont le taux d’avancement a atteint 70% et le coût s’élève à 650 MDT.

I. B. (avec Tap).

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