La chanteuse et musicologue tunisienne Dorsaf Hamdani se produira cette semaine au théâtre d’El-Genaïna, haut lieu de la culture de la capitale égyptienne.
Après ses récents concerts français – au Festival d’Avignon, au musée du Quai Branly et à Arles – et tunisien – l’été dernier, à Hammamet –, la star tunisienne foulera, jeudi prochain, les planches de cette citadelle culturelle cairote qui s’est fixé pour mission de «présenter des expériences sérieuses, originales et novatrices afin d’élargir les horizons de la créativité.»
Dorsaf Hamdani sera sans doute à la hauteur des attentes du public du théâtre El-Genaïna, elle qui, à 41 ans, a déjà une longue carrière derrière elle et tant de sacres – notamment, le 3e prix du Festival de la chanson arabe de Jordanie, en 1995, et le disque d’or du Festival de la chanson tunisienne, en 1996.
Parallèlement à cette réussite professionnelle, Dorsaf Hamdani a su pousser chaque fois plus loin sa quête de la connaissance musicale: la fille de violoniste qui a fait ses armes, dès l’âge de 10 ans, au Conservatoire national de musique de Tunis, décrochera, en 1998, une maîtrise en musicologie à l’Institut supérieur de musique de Tunis et obtiendra, en 2000, un master de musique et de musicologie à la prestigieuse université parisienne de la Sorbonne.
Une fois encore, donc, au théâtre El-Genaïna du Caire, Dorsaf Hamdani, qui s’est produite avec des maestros de renom – comme Salah Ghoubachi et Selim Sahab – et différents orchestres à travers le monde, s’est donné un nouveau rendez-vous avec l’histoire de la musique tunisienne et arabe.
Marwan Chahla
Vidéo du concert de Sud Arles.
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