Le ministère de l’Education Neji Jalloul ne voit aucun inconvénient à ce que son départ soit discuté par les syndicats et le gouvernement.
Dans une interview publiée par « Al Maghreb » dans sa livraison du jeudi 12 janvier 2017, Néji Jalloul s’est dit totalement satisfait de son bilan à la tête du ministère de l’Education, depuis qu’il en a pris la tête en janvier 2015, en précisant qu’il a beaucoup fait au service de l’école publique et n’a rien à se reprocher.
Le ministre a également rappelé que toutes les revendications matérielles du cadre éducatif ont été satisfaites. «Un ministère qui répond à toutes les revendications du secteur est une première dans l’histoire du pays», a-t-il tenu à préciser.
Le syndicat général de l’enseignement secondaire, qui observe aujourd’hui un sit-in à la Kasbah, est en droit de discuter de son départ avec le chef du gouvernement, a-t-il admis, tout en précisant que cela doit se faire dans le cadre du respect et en évitant de scander des slogans insultants à son égard. «La défense de l’école publique doit se faire avec des actes et non avec des slogans», a-t-il déclaré.
Rappelons que Lassaad Yaakoubi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, qui est candidat au bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), multiplie les actions de protestation et les appels au limogeage du ministre Jalloul, cherche ainsi à renforcer sa visibilité personnelle à l’approche du congrès de la centrale syndicale, prévu à la fin de ce mois. Ce qui fait dire à beaucoup d’enseignants qu’il prend en otage tout un secteur, les enseignants, les élèves et les parents, pour réaliser des ambitions personnelles.
Z. A.
Donnez votre avis