Contrairement à ce qui a été relayé par certains médias, il n’y a pas eu de condamnation, à Tunis, de 3 homosexuels, dont un père de famille.
Vérification faite, l’information relative à la condamnation pour homosexualité de 3 hommes dont un père de famille est de la pure intox. Le journaliste a été jusqu’à affirmer que le père de famille a été violé par un proche lorsqu’il était enfant, ce qui aurait changé son orientation sexuelle (sic!).
Ce n’est plus du journalisme, c’est de la pornographie au service du buzz facile.
Cette histoire est entièrement sortie de l’imagination ô combien fertile d’un collègue en quête de sensationnel, car il n’y a eu, récemment, aucune arrestation «en flagrant délit», comme précisé dans l’article de notre confrère, ni aucune condamnation de cet ordre.
Rappelons qu’en Tunisie, l’homosexualité est condamnable par la loi, selon l’article 230 du code pénal, qui criminalise la sodomie et prévoit une peine allant jusqu’à 3 ans de prison.
Y. N.
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