Wahid Toujani et Mustapha Ben Amor, deux hauts cadres du ministère de l’Intérieur, ont été mis en examen dans l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi.
Le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Tunis a décidé, aujourd’hui, de mettre en examen Wahid Toujani, ancien directeur général de la sûreté nationale, et Mustapha Ben Amor, ancien directeur général de la sûreté publique, dans le cadre de l’enquête judiciaire sur l’assassinat du député du Front populaire Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2015, par des extrémistes religieux.
Les deux hommes resteront cependant en liberté.
Il est reproché aux deux hommes, ainsi qu’à l’ancien ministre de l’Intérieur Ali Larayedh, l’actuel secrétaire général du mouvement Ennahdha, d’avoir reçu une note de la CIA, le service de renseignement des Etats-Unis, alertant contre un projet d’assassinat de Mohamed Brahmi, 2 semaines avant les faits, et de n’avoir pris aucune mesure pour assurer sa protection. Laxisme ou complicité?
I. B.
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