Le journaliste Borhen Bsaïes a été désigné officiellement comme chargé des dossiers politiques à Nidaa Tounes.
Cette décision a été prise par les membres du bureau exécutif du parti, qui se sont réunis dans la soirée du mercredi 15 mars 2017.
Avec son bagou et ses talents de sophiste, toujours prêt à défendre l’indéfendable (il avait déjà loué ses services à un dictateur appelé Ben Ali), Borhen Bsaïes va sans doute aider à ravaler la façade d’un parti arrivé à un état avancé de déliquescence et à faire accepter par beaucoup de Tunisiens les plus grosses bêtises que Hafedh Caïd Essebsi et ses compagnons sont capables de commettre.
Reste à se demander s’il va réellement gagner au change ou s’il va s’embarquer dans une nouvelle galère. C’est tout le bien qu’on lui souhaite.
Une autre question mérite aussi d’être posée: va-t-il garder son statut de chroniqueur politique sur la chaîne privée El-Hiwar Ettounsi – auquel cas la Haute autorité indépendante de la communication audio-visuelle (Haica) devrait le rappeler à l’ordre, lui et la chaîne – ou se mettre en réserve de la république en espérant être un jour (très prochain) porte-parole du gouvernement.
Quand on sait que Hafedh Caïd Essebsi cherche un remplaçant pour le porte-parole actuel, Iyed Dahmani, on peut imaginer qu’un accord à ce sujet a déjà été conclu avec un Bsaïes dont les ambitions politiques crèvent… le petit écran.
Par ailleurs, les membres du bureau exécutif de Nidaa Tounes ont décidé que Khaled Chouket, l’ancien porte-parole du gouvernement Habib Essid, dirigera le centre d’études du parti… qui sera créé à cet effet.
Il a été aussi décidé de s’ouvrir sur les compétences nationales qui partagent les mêmes principes du parti.
Z. A.
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