Selon Ridha Belhaj, membre du Front national du salut (FNS), certaines nouvelles recrues de Nidaa Tounes n’ont rien à voir avec la politique et viennent servir leurs propres intérêts.
Invité à l’émission radio Studio Shems, jeudi 30 mars 2017, l’ancien chef du cabinet du président de la république Béji Caid Essebsi et ancien président du comité politique de Nidaa Tounes, a aussi affirmé que ces nouvelles recrues ne sont là que pour renforcer la position de Hafedh Caid Essebsi, le directeur exécutif autoproclamé de ce parti agonisant.
Certains recrutements ont été effectués contre de l’argent, a affirmé Ridha Belhaj, en citant le cas du journaliste et ancien propagandiste de Ben Ali, Borhen Bsaies, «qui a quitté la scène médiatique pour se consacrer à la politique». «Il a le droit de demander une rémunération, mais cela est inconcevable dans un parti qui a été fondé depuis plusieurs années», a-t-il ajouté.
M. Belhaj a affirmé que certaines nouvelles recrues n’ont adhéré au parti de Hafedh Caid Essebsi que parce qu’ils ont des procès en justice et cherchent une protection en intégrant ce parti. Tout en se refusant de citer les noms de ces nouvelles recrues , il a assuré qu’une personnalité qui critiquait auparavant adhéré Nidaa Tounes, se comporte aujourd’hui comme le maître de la maison et se permet même de tendre la main aux fondateurs du parti qui l’ont quitté entre-temps et les appelle à revenir, faisant sans doute ici allusion au même Borhen Bsaies.
E. B. A.
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