Yassine Chennoufi, Chafik Jarraya et Hedi Majdoub.
Le ministère de l’intérieur s’est enfin exprimé sur les dernières arrestations dans le cadre de la guerre contre la corruption menée, depuis mardi, par le gouvernement Chahed.
Dans un communiqué publié jeudi 25 mai 2017, le ministère a expliqué que les récentes arrestations d’affairistes, contrebandiers et douaniers sont légales et ont été menées conformément à l’article 5 (26 janvier 1978) organisant l’état d’urgence, qui permet d’assigner à la résidence forcée des personnes pouvant constituer une menace à la paix publique et à la sécurité de l’Etat.
Il a également précisé que les suspects sont tous en bonne santé et sont suivis par un cadre médical compétent, comme pour mettre fin à la rumeur lancée par Ahmed, le fils de Chafik Jarraya, qui a prétendu que son père a été liquidé, une intox qui n’a pas fait l’effet souhaitée par ceux qui l’ont propagée et dont l’objectif était, on l’a compris, de semer le doute dans l’opinion publique, qui reste fortement attachée à la poursuite de la guerre contre la corruption lancée par le gouvernement.
Notons que, malgré les fuites dans les médias, le ministère s’est montré volontairement discret sur le nombre et l’identité des suspects arrêtés pour ne pas entraver le cours de l’opération anti-corruption, sans doute la plus importante dans l’histoire du pays.
Hedi Majdoub avait lancé aux médias, aujourd’hui, à Kairouan, en marge de sa participation à une remise de diplômes aux nouvelles recrues dans son département, que le temps des paroles est terminée et que le gouvernement est passé à l’action et compte aller au bout cette guerre contre les réseaux de la corruption.
Y. N.
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