Peut-on voir à travers le brouillard de Kais Saied ?

Punir les déviants religieux et/ou économiques plaît. Plaît beaucoup. On assiste même actuellement, en Tunisie, à un orgasme national. La plupart ne supportent déjà plus la moindre critique de Kais Saied. Il est vrai qu’il paraît honnête, sérieux, patriote, soucieux de tous, désintéressé, comme s’il était un extraterrestre. Ceci dit, on est en droit de se demander si le président de la république est un «simple» patriote droit que le moindre acte immoral peine et révolte au plus haut point ou bien un visionnaire qui cache un projet, une ambition, une utopie? Car jouer au justicier incorruptible ne peut indéfiniment...

Faut-il avoir peur de/pour Kais Saied ?

Maintenant que les dés sont jetés (l’annonce du président Kais Saied du 25 juillet 2021) et que pour la première fois, depuis le 14 janvier 2011, la rupture est consommée dans le camp des juristes, figure dominante dans la révolution tunisienne, la Tunisie entre en politique, comme on a voulu qu’elle entre en religion (pendant les dix dernières années). Par Noureddine Kridis *

Tunisie : Que va faire Saïed du soutien des Etats-Unis ?

Les dirigeants d’Ennahdha et leurs alliés d’Al-Karama et Qalb Tounes, qui espéraient des pressions américaines sur le président de la république Kaïs Saïed pour l’obliger à revenir à la situation antérieure au 25 juillet 2021, en ont finalement eu pour leurs frais. Car l’administration Biden semble d’accord avec le chef de l’Etat sur la nécessité de mener des réformes constitutionnelles et électorales en Tunisie, l’ancien système ayant été, de leur point de vue aussi, balayé par l’expression populaire. Washington soutient donc Saied, tout en le pressant d’accélérer la cadence des réformes envisagées. Par Ridha Kéfi

Les Etats-Unis favorables à des réformes constitutionnelles et électorales en Tunisie

Nous reproduisons ci-dessous la déclaration faite hier, vendredi 13 août 2021, par Emily Horne, porte-parole du NSC (Conseil national de sécurité), concernant le voyage de hauts fonctionnaires de l’administration américaine en Tunisie. Il en ressort surtout que le président Joe Biden est d’accord avec son homologue tunisien sur la nécessité de mener des réformes du système politique tunisien.

Au-delà des effets d’annonce : La Tunisie doit tempérer ses ambitions spatiales

La Tunisie peut-elle aujourd’hui nourrir les ambitions spatiales que certains lui attribuent de manière pour le moins cavalière ? Au-delà des pseudo-projets spatiaux dont on nous rebat les oreilles, les coups de bluffs et les effets d’annonce ne sauraient tenir lieu de stratégie de conquête de l’espace. Donc, messieurs, ne donnez pas aux gens de fausses espérances et jouez cartes sur table ! Par Imed Bahri

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