La comédienne Raghda à mis à nu le rôle joué par Qatar et sa chaîne TV Al-Jazira dans le complot arabo-occidental qui a été à l’origine de ce qu’on appelle aujourd’hui « Printemps arabe ».
« L’animatrice de la chaîne Al-Jazira, Ghada Aouis, m’a proposé de lui adresser une liste des personnes, y compris mon père, qui ont été kidnappés par les djihadistes à Alep pour que la chaîne entreprenne, par la suite, les démarches nécessaires en vue de leur libération », a déclaré Raghda au cours d’une interview accordée à la chaîne Al-Hayet TV Network.
« Que veut dire cela?! s’exclama l’artiste syrienne en s’adressant au présentateur de l’émission. C’est moi qui vous interroge maintenant: Qu’est que vous pouvez appréhender quand une animatrice représentant une chaîne télévisée vient négocier avec vous en suggérant de libérer votre père et toutes les personnes – kidnappées par les terroristes – que vous voulez qu’elles soient relâchées, à Alep en particulier? ».
Raghda a affirmé que ce sont plutôt les djihadistes et non pas les opposants au régime de Bachar Al-Assad qui ont kidnappé puis tué son père et les autres personnes qui étaient avec lui. « Si c’était des membres de l’opposition qui avaient fait cela, a poursuivi la comédienne, alors ils auraient dû kidnapper, au moins, les 2/3 du peuple syrien, car je vous le confirme encore une fois et sans exagération, que la majorité du peuple syrien est avec Bachar Al-Assad. D’ailleurs, je vous assure à cet égard que si Al-Assad s’était avisé de quitter le pouvoir en cette période, je l’aurais qualifié personnellement de traître. Vous savez pourquoi? Parce que les comploteurs seraient parvenus à leurs objectifs consistant à diviser le pays en plusieurs petits Etats: kurde, turkmène et druze. Cela aurait pour résultat de créer une mosaïque de petits Etats dans le but d’enrayer de la carte, aussi bien la Syrie que l’Egypte ».
Raghda a révélé que le Qatar et des animateurs à Al-Jazira ont été derrière l’assassinat de son père, perpétré afin de la punir pour les positions politiques qu’elle a prises en faveur d’Al-Assad. « Qatar, plus précisément Faicel El-Houssini et Ghada Aouis, a encore dit l’artiste, se sont servis du dossier relatif au kidnapping de mon père dans le but d’exercer une certaine pression sur moi pour que je me rende à eux et que je sois de leurs côtés. Ils savent bien que je détiens encore des dossiers qui les touchent tous. N’oubliez pas que j’étais membre du conseil d’administration de Qatar Foundation et que j’avais visité, à maintes reprises, le palais royal qatari. J’étais l’une des proches du régime qatari et de cheikha Moza plus particulièrement. Qatar Foundation est une organisation censée être au service de l’humanité; mais de quel service s’agit-il? Est-ce le bien masqué auquel fait allusion le proverbe arabe: Le venin dans le miel ».
« Quand je découvre aussi, a ajouté Raghda, que ce dénommé Faicel Al-Qacem – que vous seul considérez comme journaliste et qui pour moi ne vaut pas plus cher qu’une vieille paire de sandales – a vendu son pays en s’installant à Qatar pour donner des renseignements et financer une part du complot visant à détruire la Syrie et ses infrastructures et à y enflammer la guerre sanglante qui ravage aujourd’hui le pays, alors ne devrais-je pas considérer que ses mains sont couvertes de sang? vous appelez cela opposition?! Alors qu’elle aille en enfer, cette maudite opposition ».
Il y a lieu, d’autre part, de rappeler que l’actrice syrienne Raghda ne se contente pas de proférer de simples paroles; c’est, en outre, une vraie militante de terrain. Aussi, n’était point étonnant de l’entendre révéler au journaliste qui l’interviewait qu’elle s’était rendue sur les zones de combats: « Je suis allée sur les lieux de démarcation, là où l’armée arabe syrienne faisait front aux terroristes. Je ne cherchais qu’à remplir mon devoir qui consiste à défendre notre chère Syrie, aux cotés de nos valeureux soldats. », à assuré Raghda.
En effet, cette dernière déclaration de l’artiste syrienne est particulièrement illustrée dans la vidéo suivante:
H. A.
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