Ceux qui croient qu’avec l’argent ou l’intimidation, ils pourraient obtenir le silence de Kapitalis, se trompent énormément.
Par Ridha Kéfi
En moins d’une semaine, en tant que directeur de Kapitalis, j’ai été la cible de deux attaques manigancées par le duo infernal Chafik Jarraya et Nabil Karoui.
Il y a eu d’abord une colonne sur le journal de caniveau ‘‘Al-Massa’’, spécialisé dans la désinformation et le dénigrement de toute personnalité qui refuse de marcher dans les combines de bas étage de l’affairiste Nabil Karoui, accessoirement patron de la chaîne Nessma, et Chafik Jarraya, homme d’affaires dont la fortune a été amassée dans des conditions louches sous le régime de Ben Ali et qui croit pouvoir jouer aujourd’hui un rôle politique de premier ordre auquel ni sa formation (en a-t-il, d’ailleurs, eu ?) ni son parcours ne l’habilitent.
Ensuite, la sulfureuse chaîne de télévision Nessma m’a consacré, mercredi 16 décembre 2015, une séquence de son émission ‘‘Ness Nessma’’, animée par Borhen Bsaies, l’ancien propagandiste de Ben Ali qui loue aujourd’hui ses services d’aboyeur professionnel au plus offrant.
Qu’est-ce qui me vaut cet honneur ? Il ne faut pas être grand clerc pour le deviner. Des articles publiés par Kapitalis et qui ont dénoncé les manoeuvres de ce duo malfaisant qui a détruit Nidaa Tounes et qui s’emploie aujourd’hui à détruire la Tunisie, et à la transformer en un terrain de jeu pour les islamistes de tous bords et, surtout, pour les milices armées de Fajr Libya, dirigées par leur grand ami, Abdelhakim Belhaj.
Je me serais gardé de tomber dans leur jeu en évitant de répondre à des accusations que les Tunisiens et les Tunisiennes qui me connaissent et connaissent ces deux incorrigibles lurons écarteront d’un revers de la main. Il semble, cependant, que derrière cette campagne de dénigrement, il y a une grave menace contre ma personne et l’équipe de Kapitalis que je suis dans l’obligation de porter à l’opinion publique.
M’accuser, comme l’a fait l’auteur de l’article courageusement non signé d’‘‘Al-Massa’’, de chercher à faire capoter un accord entre les factions en conflit en Libye (Qui suis-je pour avoir une telle influence ?), n’est-ce pas me désigner, ainsi que mon journal, comme des cibles potentielles pour des tueurs, libyens ou autres ?
Aussi dois-je lancer cet avertissement : s’il m’arrive un mal, ainsi qu’à mon équipe, la police, la justice et le peuple tunisiens savent aujourd’hui qu’elle est la partie qui veut me faire taire et faire taire mon journal.
Enfin, je voudrais m’adresser à Chafik Jarraya et Nabil Karoui pour leur dire ceci : «Si vous croyez pouvoir m’intimider, me faire peur ou me faire taire en alimentant des campagnes de dénigrement contre ma personne ou contre mon journal, sachez que vous obtiendrez l’effet inverse de celui que vous désirez : Kapitalis et ses journalistes continueront de dénoncer les manoeuvres politicardes de bas étage des aventuriers de la politique, car il y va de l’intérêt supérieur de la Tunisie».
Les articles de Kapitalis qui ont énervé Chafik Jarraya et Nabil Karoui:
Chafik Jarraya: «Ambassadeur» de Fajr Libya en Tunisie?
Libye: Karoui et Jarraya se mêlent de ce qui ne les regarde pas (vidéo)
Terrorisme: Karoui et Jarraya pointés du doigt (Vidéo)
Abdallah Naker accuse: «Jarraya et Karoui, blanchisseurs de terrorisme»
Le SNJT s’étonne du laxisme de la justice vis-à-vis de Chafik Jarraya
Belhassine: «Je plains le président Essebsi, victime du complot de Jarraya et Karoui»
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