Après avoir durement critiqué ses camarades de Nidaa Tounes au lendemain du congrès de Sousse, Faouzi Elloumi est resté sagement attaché au parti.
Dans un post qu’il a publié, mercredi 24 février 2016, sur sa page Facebook, il a indiqué que, contrairement à ce que l’on cherche à faire accréditer, Nidaa n’est pas fini, malgré les démissions enregistrées en son sein au lendemain du congrès de Sousse, les 9 et 10 janvier 2016, que beaucoup ont qualifié de «putsch politique».
«Malgré la déception des partisans de Nidaa et de l’opinion publique, nous avons préféré rester dans le parti et proposer des réformes dans le cadre du courant Al-Amal», a-t-il écrit. Et d’ajouter : «Il est possible de sauver le parti et il y a un vrai espoir surtout si les architectes du congrès de Sousse prouvent leur bonne foi en reconnaissant leurs fautes et mettant fin à leur fuite en avant».
L’homme d’affaires, ancien membre du bureau politique de Nidaa et l’un de ses bailleurs de fonds, a souligné, par ailleurs, que tant «que le conflit dans les rangs de Nidaa Tounes persiste, cela aura sans doute des retombées négatives sur le pays dans les domaines politique, économique et social».
Ce post n’a pas laissé indifférente Bochra Belhaj Hmida, député démissionnaire de Nidaa, qui a aussitôt rappelé à M. Elloumi que la question des démissions a été longuement discutée avec les responsables du parti et que ces derniers n’ont pas réagi positivement, ni tenu compte des propositions de leurs camarades pour remettre le parti sur pied.
Traduire : certains dirigeants ont cherché à provoquer la crise pour faire une purge au sein du parti et se débarrasser des éléments qui refusaient de reconnaitre leur légitimité et de se soumettre à leur diktat.
Z. A.
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