«Le dinar ne vaut plus rien !» : la phrase cynique du président de la république, Béji Caïd Essebsi, aujourd’hui, lundi 14 janvier 2019, lors de son discours au musée du Bardo, a inspiré à l’auteure ce post facebook au vitriol reproduit ci-dessous. Réponse de la bergère au berger…
Par Mounira Aouadi *
«Le dinar ne vaut plus rien !» De la bouche d’un président élu démocratiquement, en 2014, cette déduction «compatissante» semble pour le moins étrange pour ne pas dire cynique. Une nouvelle comédie comme celle de ses larmes de Bab-Souika (avant les élections de 2014, Ndlr), pleurant sur le pouvoir d’achat d’une ménagère qui ne mange plus de viande?
À qui la faute? Plus rien ne va sauf pour l’alliance contre-nature (entre Nidaa Tounes, le parti de M. Caïd Essebsi, et le parti islamiste Ennahdha, Ndlr). Népotisme d’un côté et sentiment d’impunité de l’autre! À l’un comme à l’autre, tout roule et tout se déroule selon un consensus et des compromissions qui ont divisé les Tunisiens fondamentalement unis.
Le dinar n’a plus de valeur! Tout comme la vie humaine! Le ras-le-bol de 2011 (chute de l’ancien régime de Ben Ali, Ndlr) a finalement réussi aux islamistes grâce aux traîtres qui leur ont déroulé le tapis rouge et à qui on donnerait de l’arsenic sans confession, mais la Tunisie survivra et renaîtra plus souveraine que jamais!
Le sang d’Hannibal, d’Elyssa, de Kheireddine Pacha, de Tahar Haddad, de Habib Bourguiba, notre Combattant suprême, coule dans nos veines!
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