«Une idée généreuse» : voilà ce qu’il faut, selon Ahmed El Karam, le vice-Pdg d’Amen Bank, pour relancer l’économie tunisienne, en crise depuis 4 ans.
Rappelant que la Tunisie avait déjà été remise sur les rails grâce à deux idées brillantes : en 1969, l’exonération fiscale des exportations, et en 1986, le Programme d’ajustement structurel (PAS) «construit autour de la privatisation», M. El Karam a proposé quatre mesures pour sortir la Tunisie de la difficile situation économique et sociale dans laquelle elle se débat.
La première est d’accorder une amnistie de change pour encourager les Tunisiens détenteurs de capitaux à l’étranger à les rapatrier en Tunisie moyennant «un impôt libératoire de 10%». La deuxième consiste à déclarer le dinar convertible. La troisième mesure est la suppression du contrôle de change qui «décourage beaucoup d’investisseurs étrangers de venir chez nous». La quatrième et dernière «mesure phare» est une amnistie fiscale.
M. El Karam propose d’insérer ces mesures dans le cadre d’une «loi de la solidarité et de la prospérité».
Nabil Ben Ameur
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