Les produits alimentaires importés en Tunisie ne font pas l’objet d’analyses pour détecter les OGM (organismes génétiquement modifiés).
M’barek Ben Naceur, directeur général de la Banque nationale des gènes (BNG), qui parlait mardi 19 mai 2015, à l’occasion d’une session de formation sur la détection des OGM, organisée par la BNG à Tunis, a rappelé que ces organismes peuvent avoir des impacts négatifs sur la santé humaine et causer dexs allergies chez certaines personnes sous l’effet de leur résistance aux antibiotiques.
La BNG œuvre, a-t-il dit, à exiger ce type d’analyses au sein de ses laboratoires, l’objectif étant de garantir la traçabilité génétique des produits importés, d’autant plus que la Tunisie ne produit pas, jusqu’à présent, de produits génétiquement modifiés.
Le principe de la manipulation génétique consiste, de point de vue général, à intégrer des gènes étrangers (animaux ou végétaux) dans le corps d’un membre d’une espèce différente ou à modifier les gènes d’un organisme pour en changer ou optimiser un caractère (résistance à certaines maladies ou certains phénomènes, augmenter la production..).
Dans le monde, les superficies réservées aux cultures génétiquement modifiées sont passées de quelques hectares en 1994 à environ 60 millions hectares en 2000, a indiqué M. Ben Naceur. Les Etats-Unis figurent au top des pays où ce genre de cultures prospère.
Le risque pour la Tunisie est de voir des gènes modifiés introduits faute de contrôle et transportés, sous l’effet de la pollinisation et la fécondation, croisés à des plantes sauvages et à des cultures bio.
Ceci pourrait aussi donner naissance à d’autres espèces de plantes sauvages et partant rendre le désherbage plus difficile.
Toutefois, la modification génétique peut aider à développer des cultures plus productives et des variétés de plantes plus résistantes aux aléas climatiques (sécheresse, insectes..).
Source : Tap.
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