Du 8 au 19 juin 2015, des psychanalystes et des jeunes acteurs vont observer les rues, les gens, les marchés, les cafés et les centres commerciaux de Tunis…
On sait depuis Aristote que le théâtre est une thérapie. Il remplit entièrement cette fonction aussi bien dans des espaces limités et fermés que dans des lieux ouverts. Observation, écoute et invitation à la réflexion sont les conditions nécessaires à la réussite de cette thérapie.
Dans cette optique, le Théâtre national tunisien (TNT) se propose d’interroger sa relation à la cité en initiant en collaboration avec l’Agence nationale française de psychanalyse urbaine (Anpu) une expérience, inédite dans son genre, qui vise à «étendre» Tunis sur le divan.
Du 8 au 19 juin 2015, Laurent Petit, Charles Altoreffer et Camille Faucher, ainsi que les élèves de l’Ecole de l’acteur relevant du Théâtre national, iront observer les rues, les gens, les marchés, les cafés et les centres commerciaux pour analyser ce qu’ils appellent cet «acte de résistance» qui consiste à marcher, à aller travailler, à conduire, à traverser une rue.
De l’observation de cette réalité naîtra une performance qui sera donnée sous la forme d’une restitution finale, le vendredi 19 juin à 21h30, Place Halfaouine. Mais en plus de l’opération divan (à Halfaouine, au Carré du Lac et à la Goulette) est prévu un programme de rencontres avec Noureddine Kridis (psychologue), Elyes Hasni, Myriam Fadhel, Othman Khaled (architectes), Azyz Amami (cyberactiviste) et Kmar Ben Dana (historienne).
Hamdi Hmaidi
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