Face à la montée du terrorisme en Tunisie, il est indispensable de porter un intérêt tout particulier à la jeunesse.
C’est ce qu’ont indiqué les présidents des quatre partis de la coalition gouvernementale.
«Les jeunes représentent une catégorie marginalisée et aux prises avec le désespoir, ce qui fait d’elle une proie idéale pour commettre des actes suicidaires», ont-ils averti, lors d’une conférence de presse, lundi 13 juillet 2015.
Ils ont, également, appelé l’ensemble du peuple tunisien à faire preuve d’un surcroît de vigilance, de cohésion et de solidarité, face à cette menace. «Tous les acteurs influents et les organisations nationales doivent resserrer les rangs et se tenir aux côtés du gouvernement et des appareils sécuritaire et militaire dans leur guerre contre le terrorisme», ont-ils dit.
Le président du mouvement Nidaa Tounes par intérim, Mohamed Ennaceur, a mis en garde contre l’effritement des liens de cohésion entre les Tunisiens, au moment où la Tunisie se trouve au cœur d’une guerre contre le terrorisme.
«Si le navire coule, nous coulerons tous ensemble», a, pour sa part, averti le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, mettant l’accent, à ce propos, sur la nécessité de régler tous les conflits et d’associer toutes les forces vives à la guerre contre le terrorisme.
Le président du parti Afek Tounes Yassine Brahim a, de son côté, estimé indispensable de lancer sans délai la réforme de l’appareil sécuritaire qui, selon lui, a démontré certaines défaillances dans la lutte contre le terrorisme, par allusion aux derniers attentats du Bardo et de Sousse.
Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de prendre au sérieux les phénomènes de la corruption, du népotisme et de l’absence de justice sociale qui, à ses yeux, sont les principaux facteurs qui nourrissent le terrorisme.
I. B.
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