Depuis l’annonce de sa visite en Tunisie (19-21 juillet), une campagne est menée, sur les réseaux sociaux, contre l’ex-président français Nicolas Sarkozy.
Les internautes hostiles à cette visite rappellent le soutien de l’ex-président français à la dictature de Ben Ali et l’intervention militaire qu’il a menée en Libye et qui a transformé ce pays en un sanctuaire des groupes terroristes en Afrique du Nord et une source de nuisances pour la Tunisie.
Le président de la république, Beji Caïd Essebsi, le chef du gouvernement, Habib Essid, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, et le secrétaire général de Nidaa Tounes, Mohsen Marzouk, qui vont le recevoir ont eu, eux aussi, leur part des critiques.
Nicolas Sarkozy est accompagné de deux de ses fidèles, le député maire de Nice, Christian Estrosi, et Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, tous deux représentant la région Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur), ainsi que Pierre Lellouche et plusieurs autres membres de l’ex-UMP.
Outre les rencontres officielles, au programme de la visite: des rencontres-débats sur le terrorisme et l’économie.
Nicolas Sarkozy se rendra, demain, à Sousse, qui fut, le 26 juin dernier, le théâtre d’une attaque terroriste ayant fait 38 morts, parmi les touristes européens.
Z. A.
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