Une exposition de photos, mettant en vedette les couleurs de Tunisie, a été ouverte, cette semaine, à Mascate par la Société omanaise des Beaux Arts.
Cette exposition, intitulée «Couleurs de Tunisie» et présentant les photos de Saif Nasser Al-Hinai, co-fondateur de la Société omanaise de la photographie, a été inaugurée par deux invités de marque, Sayyid Mohammed Salim Al Said, chef du protocole au ministère omanais des Affaires étrangères, et Tarek Ladeb, l’ambassadeur de Tunisie au sultanat d’Oman.
Les photos d’Al-Hinai, des instantanés de la vie courante tunisienne, des scènes de rue en Tunisie, des captures des côtes, des plages, des portes et fer forgé de fenêtre, des tissus, des tapis et, occasionnellement, des portraits.
Bien que la couleur blanche domine les illustrations d’Al-Hinai, étant donné que la plupart des bâtiments sont peints en blanc, chacune des photos de l’artiste porte une touche particulière.
«Vous trouverez les couleurs dans l’architecture. Vous trouverez les couleurs dans les tissus, dans la manière de se vêtir des gens, dans la nature, dans le ciel du pays et dans la mer. Toutes ces couleurs traduisent le bonheur, elles traduisent la vie des hommes et des femmes», a déclaré Al-Hinai au quotidien omanais de langue anglaise ‘‘The Times of Oman’’.
Al-Hinai, qui a visité la Tunisie en 5 occasions, avoue qu’il ne s’en est jamais lassé et qu’il récidivera tant qu’il pourra. Et pour cause, «les gens sont chaleureux, modestes et aimables. Après mon premier contact avec le pays et le peuple de Tunisie et après avoir passé en revue les prises de mon premier séjour, j’ai éprouvé l’irrésistible besoin de m’y rendre à nouveau, d’y aller encore et encore...»
Al-Hinai aime à parler de cette attraction qu’a exercé sur lui la Tunisie et se l’explique: «Il y a de nombreux points communs entre la Tunisie et le sultanat d’Oman, leurs cultures arabe et musulmane, la beauté et la diversité des paysages. D’ailleurs, j’invite mes concitoyens de s’y rendre et ils pourront ainsi constater par eux-mêmes tout cela, et peut-être aussi bien d’autres choses encore…»
Marwan Chahla
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