Habib Rachedi a révélé l’existence d’un camp d’entrainement jihadiste, à Montazah Essaïd, près de Dar Chaabane El-Fehri (Nabeul).
Le secrétaire général de l’association Mourakeb, qui parlait dans l’émission ‘‘Hadith Bledi’’ sur Radiomed, a aussi affirmé que l’envoi des jeunes Tunisiens pour le jihad en Syrie se poursuit jusqu’au jour d’aujourd’hui, en accusant Hichem Larayedh, le fils d’Ali Larayedh, l’ancien chef du gouvernement provisoire et actuel secrétaire général du parti islamiste Ennahdha, de jouer un rôle important dans la propagation de l’extrémisme religieux, notamment dans la région de Dar Chaabane El-Fehri, où, a-t-il dit, il y avait jusqu’à récemment un camp d’entrainement jihadiste.
Habib Rachedi a aussi pointé du doigt la responsabilité de Noureddine Khademi, l’ancien ministre des Affaires religieuses, dans la montée de l’extrémisme religieux. Selon lui, M. Khadmi, qui se targue d’être un imam prédicateur, avait, en 2012 et 2013, un accès libre aux… casernes où il tentait d’embrigader les militaires.
Selon Habib Rachedi, agent de sécurité de son état, l’ancien ministre du Transport Abdelkarim Harouni et l’ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri ont, eux aussi, une grande responsabilité dans la montée du terrorisme en Tunisie. Ainsi que l’ancien ministre de l’Emploi Abdelwahab Maattar qui a donné 10 millions de dinars à une association dirigée par Ridha Jaouadi, l’imam extrémiste de la mosquée Lakhmi, à Sfax, ajoutant que cette somme était destinée à un programme de création d’emplois.
«Aucun emploi n’a été créé, mais on a formé des terroristes», a dit Habib Rachedi.
Z. A.
Illustration: Habib Rachedi
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