Un ancien agent de sécurité avoue avoir connu des jihadistes poursuivis dans des affaires d’assassinat et s’être entraîné en Libye avec Ansar Charia.
Cet ancien fonctionnaire de l’Etat, qui a quitté le ministère de l’Intérieur en 2000, a été condamné, en 2005, à 12 ans de prison pour activités terroristes.
Au lendemain de la révolution, en janvier 2011, il a bénéficié de l’amnistie générale et réintégré les rangs des groupes salafistes jihadistes, et notamment Ansar Charia. C’est ainsi qu’il s’est rapproché des chefs de cette organisation terroriste tunisienne et a fait allégeance à son chef Abou Iyadh lors du fameux meeting de la Soukra, en 2012.
Depuis, l’ancien fonctionnaire de la sécurité a loué ses services à des associations caritatives islamistes et participé à la propagation de l’idéologie salafiste jihadiste à travers des «khaymat daaouia» (camps de prédication) dans diverses régions du pays.
L’homme a avoué, lors de son interrogatoire par les unités antiterroristes, avoir assisté aux prêches des dirigeants d’Ansar Charia et côtoyé la plupart des membres de cette organisation, dont Kamel Gadhgadhi, Abou Bakr Al-Hakim, Lotfi Ezzine, Adel Saïdi, Mohamed Amine Guesmi, Marouane Haj Salah et autres Salmane Marrakchi, suspectés d’avoir pris part à l’assassinat des dirigeants de gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, en mars et juillet 2013.
Selon ‘‘Akherkhabaronline’’, le prévenu a aussi avoué avoir séjourné dans les camps d’Ansar Charia à Derna, en Libye, où il s’est entraîné au maniement des différentes armes de guerre, précisant que la majorité gens qu’il a côtoyés dans ces camps sont partis pour le jihad en Syrie.
Z. A.
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