Le SNJT et la Haica œuvrent pour la création d’un conseil de la presse pour veiller au respect de l’éthique journalistique.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) se sont réunis, hier, au siège de l’instance de régulation audiovisuelle, pour étudier les mécanismes de concertation et collaboration pour assurer la régulation des secteurs de l’audiovisuel et de la presse écrite.
Néji Bghouri (à gauche) et Nouri Lajmi (à droite).
Ils sont convenus, notamment, de mettre en route des cycles de formation des journalistes en matières de déontologie, de traitement du terrorisme et de régulation de la publicité.
La Haica et le SNJT se sont également engagés à examiner la situation socio-économique des journalistes travaillant dans les secteurs privé et étatique et à réformer les institutions médiatiques qui violent leurs droits.
Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, le syndicat des journalistes a réaffirmé son soutien à la Haica, qui œuvre à l’application de la loi dans un esprit de justice et d’équité, et dénoncé les campagnes menées contre l’instance par des parties refusant de se soumettre à la loi.
«Ces pratiques ne décourageront pas les membres actifs de la société civile de continuer la lutte pour l’émergence d’un secteur médiatique professionnel, diversifié, libre et indépendant», a souligné le président de la SNJT, Néji Bghouri.
Le président de la Haica, Nouri lajmi, a souligné, pour sa part, les graves entorses à la déontologie enregistrées dans le secteur et appelé les journalistes à respecter davantage l’éthique de la profession.
Y. N.
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