Le chef du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, Abdullah Al-Thani, a annoncé sa démission en direct à la télévision.
C’est au cours d’un entretien avec une chaine de télévision libyenne qu’Abdullah Al-Thani a annoncé, en direct, sa démission, qui sera soumise officiellement au parlement, dimanche prochain. Il s’est, cependant, rattrapé, ajoutant qu’il démissionnerait si le peuple libyen lui en ferait la demande. Ce qui met un bémol à une démission à moitié annoncée.
Abdullah Al-Thani réagissait à chaud à des critiques acerbes adressées à son gouvernement, qualifié d’inefficace et inutile.
Cette déclaration coïncide avec la nouvelle session de pourparlers de paix entre les différentes parties libyennes, tenue mardi au siège des Nations unies, à Genève, sous la houlette de Bernardino Léon, l’envoyé de l’Onu en Libye, qui ne désespère pas d’arracher aux protagonistes un accord pour un gouvernement d’union nationale.
Il y a une semaine, le gouvernement de Tripoli, dirigé par les milices islamistes de Fajr Libya, avait exigé la démission du général Khalifa Haftar, un ex-proche de Kadhafi, nommé officiellement chef de l’armée en mars dernier par le gouvernement de Toubrok, reconnu par la communauté internationale.
Le 26 mai dernier, le Premier ministre libyen Abdullah Al-Thani a échappé à un attentat à Toubrok, à l’issue d’une séance parlementaire.
Z. A.
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