Les parents de Mortadha accusent le dispensaire de Kalaa Kebira d’avoir causé la mort de leur enfant et appellent à l’ouverture d’une enquête.
Sofiane, son oncle maternel, a indiqué que Mortadha (15 ans) a été blessé au genou. Transporté, le mardi 4 août courant, au dispensaire de Kalaa Kebira, gouvernorat de Sousse, un médecin lui a prescris des médicaments pour soulager sa douleur. Quelques heures après avoir pris les cachets, le visage de l’adolescent s’est enflé et recouvert de boutons. «Le lendemain à l’aube, il ne pouvait plus ouvrir les yeux tant le visage il avait enflé et les boutons s’étaient propagés sur le reste de son corps. Nous l’avons alors à nouveau emmené au dispensaire», a précisé son oncle. Et d’ajouter: «Un médecin a fait part de son étonnement lorsqu’il a vu l’ordonnance obtenue la veille et nous a dit que le médicament ne devait pas être prescrit pour quelqu’un de son âge. Il nous a prescrit un autre médicament en nous rassurant que les effets indésirables constatées étaient sans danger».
Plainte contre le dispensaire
De retour à la maison, l’enfant ne se sentait pas mieux. Il a eu une crise de douleur aiguë et, le jeudi 6 août, ne pouvait plus respirer. Il a été transporté en urgence à l’hôpital Sahloul de Sousse où il a été admis en réanimation. «Il a perdu l’usage de ses 2 reins et s’est plongé dans un coma, avant de rendre l’âme le lendemain».
La famille, qui a déposé plainte contre le dispensaire, appelle à l’ouverture d’une enquête pour déterminer la responsabilité de ce drame.
Y. N.
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