Samir El Wafi a accusé Hamma Hammami, sans le nommer, d’être le candidat à la présidentielle de 2014 ayant financé sa campagne avec des fonds étrangers.
Dans un post publié hier sur sa page Facebook, le journaliste et animateur d’Al-Hiwar Ettounsi, dont on ne compte plus les bourdes, part dans une attaque en règle contre un dirigeant politique qui ressemble à s’y méprendre à Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, qu’il accuse faussement d’être le candidat à la présidentielle de 2014 pointé du doigt par la Cour des Comptes pour avoir financé sa campagne par des fonds étrangers.
Radwan Masmoudi, le président du Centre d’études sur l’islam et la démocratie (CSID), a repris à son compte cette accusation dans un post sur sa page Facebook, sans prendre la peine de la vérifier, se contentant de mettre un lien renvoyant à la page Facebook de Samir El-Wafi (ô la grande référence !).
Problème : le journaliste d’Al-Hiwar Ettounsi, qui a pris conscience de sa grosse bourde, a supprimé son malheureux post. Mais c’était trop tard, car le coup était parti et l’affaire a fait des gorges chaudes dans le milieu politique et médiatique, après que le journal électronique ‘‘Alikhbariaattpinissia’’ ait repris les propos d’El-Wafi.
Résultat des courses : Hamma Hammami va porter plainte contre Radwan Masmoudi, qui a été contraint à lui présenter des excuses plates.
Quant à l’auteur de l’intox, Samir El-Wafi en l’occurrence, il s’est (très courageusement) défilé, en effaçant toute trace de son post à l’origine de tout ce tohu-bohu.
Z. A.
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