Les 4 partis de la coalition gouvernementale ont discuté, hier soir, des amendements qui peuvent être apportés au projet de loi de réconciliation économique.
Mohsen Marzouk, secrétaire général de Nidaa, a déclaré à l’issue de la réunion tenue au siège de son parti et à laquelle a participé Rached Ghannouchi lui-même, que la coalition est décidée à changer l’intitulé du projet de loi pour qu’il devienne : la loi sur la conciliation et le développement des régions déshéritées, de manière à éviter certains amalgames.
Tout en appelant à respecter les avis pour ou contre ce projet de loi, le secrétaire général de Nidaa a annoncé que les partis de la coalition (Nidaa Tounes, Ennahdha, Union patriotique libre et Afek Tounes) entameront des concertations sur les amendements à apporter à cette loi, qui seront élargies dans un deuxième temps aux autres blocs parlementaires.
Concernant les préparatifs du congrès national contre le terrorisme, la coalition va rencontrer bientôt le chef du gouvernement pour s’informer des préparatifs en cours et mettre en place un plan de travail spécifique.
De son côté, Mohsen Hassen, porte-parole de l’UPL a déclaré, à l’issue de la réunion, que la loi sur la réconciliation économique doit être élargie aux délits de change, de la fiscalité et des affaires sociales, tout en insistant sur le fait que la réconciliation ne veut pas dire que l’État abandonnera ses droits. Au contraire, cette loi va lui permettre de récupérer ce qui lui est dû.
A. B. M.
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