L’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) a enregistré, durant le mois de septembre dernier, 23 plaintes pour tortures et agressions policières.
Selon le communiqué publié aujourd’hui par l’OCTT, il s’agit du plus grand nombres de plaintes enregistrées cette année, pour des cas de tortures sur des détenues et individus en état d’arrestation.
«Nous avons enregistré des cas de torture atroces qui s’apparentent à la barbarie, comme l’arrachage d’ongles ou encore l’électrocution», indique l’Organisation, ajoutant que des femmes ont aussi subi des harcèlements sexuels lors de leur arrestation par la police.
L’OCTT dénonce également la mort de 2 prisonniers (Sofien Dridi et Ridha Mannaï) dans des conditions suspectes. «Ces dossiers nécessitent l’ouverture d’une enquête sérieuse et urgente pour dévoiler les circonstances des décès», lit-on encore dans le communiqué de l’OCTT, qui précise que la torture est une pratique encore d’actualité dans les prisons et les lieux de garde à vue en Tunisie et que l’impunité laisse le terrain ouvert à ces dépassements.
Y. N.
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