Le Premier ministre français Manuel Valls, a annoncé, vendredi 2 octobre, le déploiement imminent, par les forces de l’ordre, de drones-radars pour surveiller les routes en France.
Ces drones seront expérimentés courant 2016 pour détecter les conduites à risques.
Équipées de caméras de très haute définition, ces drones transmettront, en temps réel, aux services de police et de gendarmerie toutes les données sur toute sorte de véhicules: plaques d’immatriculation, identification de personnes à bord, excès de vitesse, respect de la distance de sécurité, mauvais comportement routier, téléphone au volant…
Un appel d’offres à été déjà lancé pour équiper les forces de l’ordre françaises de ce drone.
D’un autre coté, un des pays du Proche-Orient s’est montré intéressé par ces drones radars, non seulement pour l’application du contrôle routier, mais aussi pour repérer les plaques minéralogiques des citoyens qui n’ont pas payé leurs impôts et procéder ainsi à leur interpellation.
Concernant la Tunisie plus particulièrement, ne serait-il pas temps, pour elle aussi, de songer à doter ses forces de sécurité de tels équipements?
Sans doute, un drone à la fois patrouilleur et contrôleur fiscal lui serait d’une grande efficience, non seulement pour assurer la sécurité routière, mais aussi, et c’est le plus important, pour consolider les efforts visant à identifier les personnes à bord des véhicules suspects en Tunisie.
Il serait de l’intérêt la Tunisie, de la sécurité de ses citoyens et de ses visiteurs, d’engager avec la France, dans le cadre de la coopération sécuritaire bilatérale, les négociations nécessaires pour acquérir ces engins en temps opportun.
A bon entendeur…
H.A.
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