David M. Weinberg a affirmé que toutes les menaces contre Israël se sont « évaporées » grâce aux conflits internes dans les pays du « Printemps arabe ».
Weinberg, directeur du Centre d’études stratégiques Bigin-Sadat de Tel-Aviv , a déclaré dans une conférence donnée le 13 juin 2013 en Norvège, que l’armée irakienne n’existe plus, et que l’armée syrienne a perdu plus de 50% de sa force par rapport à ce qu’elle l’était en 2011, soulignant que la menace militaire arabe à l’égard d’Israël a visiblement disparu.
«Les sociétés arabes sont actuellement secouées par des conflits internes. Ces crises, qui n’ont malheureusement pas encore touché la Jordanie, ébranlent clairement la Libye, la Tunisie, l’Egypte et la Syrie. Durant les quatre prochaines décennies, d’autres agitations auront lieu et vont encore empêcher la stabilité dans ces pays, créant ainsi des déficits et disparités économiques dans chacune de ces nations. Ainsi, les dirigeants des ces pays n’auront plus les moyens d’envisager une attaque militaire coordonnée contre Israël», s’est félicité le responsable israélien.
Weinberg a souligné que la Syrie, telle qu’elle est actuellement, «divisée, ne constitue plus une menace pour Israël». «Aucun autre leader en Syrie, poursuit Weinberg, ne pourra diriger le pays avec la même dictature efficiente basée sur le renseignement, tel était le cas pendant le règne d’Al Assad. Cela favorisera continuellement les conflits internes en Syrie et nous savons tous la quantité énorme des armes et roquettes qui y sont éparpillées un peu partout.»
Weinberg a réitéré que la menace militaire arabe, dans son aspect conventionnel, contre Israël a disparu et que ce résultat est en soi-même un gain net énorme pour l’Etat hébreu. «La crainte d’Israël d’une attaque militaire massive qui pourrait être organisée par certains pays arabes, à l’instar de celle ayant lieu en 1973, a pris fin», a-t-il constaté.
H. A.
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