Ridha Jaouadi considère que Mohsen Marzouk est le premier responsable de la campagne menée contre «les bons imams».
L’imam radical Ridha Jaouadi, radié du corps de l’imamat par le ministère des Affaires religieuses, s’est fendu d’un post sur page Facebook, hier, où il s’attaque au secrétaire général de Nidaa Tounes: «Maintenant que le nommé Mohsen Marzouk , parmi les plus dangereux incitateurs contre les bons imams, est discrédité, est-ce que la situation dans les mosquées va connaitre une bonne issue et que la volonté des gens et leur liberté religieuse seront respectées? Le chef du gouvernement ne devrait pas rater cette occasion pour se réconcilier le peuple».
Mohsen Marzouk a répondu, aujourd’hui, dans une déclaration diffusée par ses services: «Nous ne sommes pas étonnés ou surpris par ce type de déclaration insultante de la part de Ridha Jaouadi, nous y sommes habitués. Maintenant nous serions curieux de connaître la réaction et la position de ceux qui ont pris l’habitude de le défendre», a-t-il dit, par allusion au parti islamiste Ennahdha, dont les dirigeants ont un pied dans la coalition gouvernementale, tout en défendant Ridha Jaouadi et en critiquant les mesures prises par le gouvernement pour mettre les mosquées à l’abri de l’extrémisme religieux.
Ce que Mohsen Marzouk ne dit mais que les déclarations de l’imam extrémiste trahit, c’est que Ennahdha et la nébuleuse islamiste sont derrière la manoeuvre menée par le clan des putschistes au sein de Nidaa Tounes pour marginaliser voire exclure de ce parti les éléments de gauche, dont Mohsen Marzouk.
A. B. M.
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