Les Libyens recherchés par la justice de leur pays ne seront plus arrêtés en Tunisie, mais extradés aussitôt dans leur pays.
En attendant la mise en place en Libye d’un Etat capable d’appliquer les accords conclus avec la Tunisie, dans les années 1960, en matière d’entraide judiciaire, la Tunisie a décidé de ne plus arrêter les Libyens recherchés par la justice de leur pays, afin d’éviter l’enlèvement, en guise de représailles, de citoyens tunisiens en Libye.
C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, aux médias, Taïeb Baccouche, ministre des Affaires étrangères, quelques heures après la libération par la tribu de Ouerchfana, près de Tripoli, de 7 Tunisiens enlevés récemment en Libye, et ce, suite à la libération, par la Tunisie, de Alaa Eddine Faraj, un milicien libyen recherché par la justice de son pays et qui était incarcéré dans notre pays.
Z. A.
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