«La présentation de l’Aleca reste généraliste, idéologique, voire populiste. Certains parlent même de néo-colonialisme», a déploré Laura Baeza.
Avant même le premier round de négociation de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) – en principe en mars 2016 –, le débat sur cet accord, qui devrait encadrer à l’avenir les relations de la Tunisie avec l’Union européenne (UE), bat déjà bien lancé dans le pays. Et la tournure qu’il prend n’est pas du tout du goût de Laure Baeza.
L’ambassadeur chef de la délégation de l’UE en Tunisie l’a d’ailleurs dit clairement lors du débat organisé, vendredi 13 novembre, par trois chambres de commerce mixtes (tuniso-française, tuniso-italienne et tuniso-allemande). «La présentation de l’Aleca reste généraliste, idéologique, voire populiste. Certains parlent même de néo-colonialisme», a-t-elle déploré.
Cette situation changera peut-être avec la publication – déjà convenus, selon Mme Baeza, par la Commission européenne et le ministère du Commerce européen –, dans les prochaines semaines, des textes qui serviront de base à la négociation entre les deux parties.
Nabil Ben Ameur
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