Les constructeurs automobiles non européens, intéressés par le marché tunisien, doivent négocier avec le gouvernement, a affirmé le ministre des Finances.
Intervenant, hier, lors d’une séance d’audition tenue par la commission des finances relevant de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), pour examiner le projet de loi des finances 2016, le ministre des Finances, Slim Chaker, a indiqué que toute éventuelle négociation d’importation d’automobiles tiendra compte des opportunités que la Tunisie pourrait avoir de l’entrée de ces sociétés, notamment en matière de création d’emplois et d’exportation des produits tunisiens vers leurs pays.
Il a, dans le même cadre, rappelé que les accords d’association entre la Tunisie et l’Union européenne (UE), qui datent de 20 ans, ont permis de développer une industrie de composants automobiles européens en Tunisie et de créer des postes d’emplois, ce qui nécessite la protection de ces industries.
Slim Chaker a ajouté que la Tunisie négociera avec les constructeurs automobiles asiatiques (particulièrement chinois et iraniens) désirant entrer sur le marché tunisien: «Ces sociétés ne peuvent pas entrer sans contrepartie», a souligné le ministre.
Des informations sur la prochaine arrivée des voitures chinoises en Tunisie circulent depuis quelque temps sans aucune confirmation officielle sur le sujet.
A. B. M. (avec Tap)
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