Le nombre le plus élevé de cas et de tentatives de suicide a été enregistré, au mois de novembre dernier, dans la région de Kairouan.
L’Observatoire social tunisien (OST), relevant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), l’a annoncé lors d’une conférence de presse tenue, hier, à Tunis, pour présenter le rapport du mois de novembre 2015 concernant les mouvements sociaux, les suicides et tentatives de suicide et les violences.
Le sociologue Abdessatar Sahbani, responsable de l’observatoire, a précisé que 11 cas sur 36 recensés ont été enregistrés à Kairouan. Les délégations d’El-Ala et Bouhajla de ce même gouvernorat, ont réalisé le nombre le plus élevé de cas de suicide parmi les élèves.
Globalement, les cas de suicide ont régressé au mois de novembre par rapport à octobre 2015, passant de 42 à 36 (32 garçons et 4 filles), répartis sur 15 gouvernorats, a-t-il indiqué, soulignant que 5 cas de suicide et tentatives de suicide ont été enregistrés parmi des enfants âgés de moins de 15 ans.
Parmi les causes de suicide figurent la pression des examens et des études et les conditions difficiles de vie de plusieurs élèves notamment dans des zones de l’intérieur, a-t-il ajouté, critiquant le manque de programmes et de mécanismes préventifs au ministère de l’Education.
D’un autre côté, il a signalé que le nombre de cas de suicide et de tentatives de suicide le plus élevé touche notamment la catégorie d’âges des 26-35 ans, à cause des problèmes économiques et affectifs.
De son côté, Abderrahman Hedhili, président du FTDES, a annoncé la publication, en janvier 2016, d’un rapport annuel au titre de 2015 sur le suicide en Tunisie et un autre rapport sur les mouvements de protestation ainsi que la préparation d’un document sur les orientations économiques des gouvernements qui se sont succédé depuis la révolution.
A. B. M. (avec Tap)
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