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Amen First Bank, la 1ère banque en ligne en Tunisie

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Amen Bank a honoré, lors d’une cérémonie mercredi  23 décembre 2015, à son siège à Tunis, les 100 premiers clients d’Amen First Bank, la 1ère banque 100% en ligne.

Par Wajdi Msaed

La cérémonie, qui s’est déroulée en présence de Noomane Fehri, ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, et de Ahmed El Karam, président du directoire d’Amen Bank, a été l’occasion de présenter ce nouveau-né dans le monde des finances, qui assure au client un service à distance très sécurisé.

Un package de services bancaires en ligne

L’abonné à Amen First Bank peut, en effet, suivre ses comptes exclusivement en ligne, réaliser des opérations bancaires en toute sécurité et bénéficier d’une offre de produits packagée 7 jours/7 et 24 h/24 avec des tarifs avantageux : ouverture de compte en ligne, connaitre la situation de son compte en temps réel, faire une simulation de crédit, réaliser un virement intra-banque ou inter-banque…

Amen-First-Bank

Ahmed El Karam et Noomane Fehri.

«Notre credo est de respecter notre engagement en matière d’innovation permanente», a lancé M. El Karam, en précisant que son établissement «mise sur la révolution numérique, qui constitue réellement le salut de la Tunisie».

Noomane Fehri a, de son côté, qualifié Amen Bank de banque moderne, qui dispose de compétences professionnelles de qualité et qui est capable de participer à la concrétisation du plan national en matière d’économie numérique. «Ce plan est très ambitieux et a besoin de partenaires dynamiques comme Amen Bank pour faire évoluer le pays sur la voie de l’économie numérique, dont la part dans l’économie tunisienne ne dépasse guère actuellement 7%, mais que nous projetons de porter à 25% en 2020», a-t-il dit. L’objectif étant que «la Tunisie rattrape son retard et ne reste pas en marge des évolutions technologiques du monde, qui se développe à une vitesse de plus en plus rapide, avec l’accélération apportée par le numérique», a-t-il insisté.

Cap sur le tout numérique

Noomane Fehri a indiqué, dans ce contexte, que plan stratégique national pour le développement de l’économie numérique repose sur 4 piliers.

D’abord, l’égalité des chances entre tous les citoyens. D’où l’indispensable généralisation de l’infrastructure numérique à toutes les régions et le renforcement de la connexion au haut débit qui est de 30% à l’heure actuelle et qui passera, avec la mise en place du réseau 4G, dans le courant de 2016, à 40%, à 60% en 2018 et à 100% en 2020.

Le 2e pilier concerne la généralisation du service internet à tous les établissements scolaires. «Il faut que tous nos enfants accèdent à l’école digitale», a-t-il insisté.

Quant au 3e pilier, il a trait à l’administration sans papier ou administration électronique, qui nécessite un plan de modernisation des systèmes d’information de l’administration tunisienne, afin que celle-ci cesse de ralentir le business et contribue à son accélération.

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Noomane Fehri: Les 4 piliers de l’économie numérique.

Le 4e pilier, à savoir la sécurité des réseaux, systèmes et applications informatique, incombe à l’Agence nationale de la certification numérique, qui délivre les cartes électroniques facilitant les transactions et la signature à distance. «L’ouverture de Amen First Bank constitue un jalon sur la voie de la concrétisation de cet objectif», a affirmé le ministre. Et pour cause : la carte technologique lancée par Amen First Bank est destinée aux entreprises ayant une activité liée aux télécommunications et à l’informatique de réseau. Elle est destinée, aussi, aux personnes physiques tunisiennes résidentes et titulaires d’un diplôme au moins équivalent au baccalauréat, qui ont des activités dans ce domaine.

«Lundi prochain nous allons signer électroniquement le premier contrat d’un marché dont l’appel d’offres a été traité par la procédure électronique», a encore dit le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, qui estime que la machine est en route et que la voie du succès est bien balisée puisque «la population tunisienne est déjà fortement impliquée dans la société du savoir».

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