La gare de Cologne, lieu des agressions.
Des faits graves et d’une ampleur inédite ont eu lieu durant la soirée du Nouvel An dans la ville allemande de Cologne.
Mais chose curieuse, il a fallu plus de quatre jours pour que les incidents soient connus du grand public. En effet, des dizaines de femmes ont été victimes d’attouchements sexuels lors de la nuit de la Saint Sylvestre près de la gare centrale de Cologne. Selon la police et plusieurs médias locaux, il s’agit de la plus vaste vague d’agression sexuelle jamais enregistrée dans cette ville, voire en Allemagne.
Pour le moment, seulement 5 arrestations ont été effectuées dimanche par la police de la ville. Dans des déclarations faites au journal allemand « Express », le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, a indiqué que 80 crimes, dont 35 de nature sexuelle, ont été signalés.
«Les crimes ont été commis par un groupe de gens qui viennent, pour la plupart, de pays arabes, plus particulièrement d’Afrique du Nord», a indiqué M. Albers. La chaîne « DW » affirme que près de 1000 personnes auraient commis ces violences alors que selon le quotidien « Bild », 20 hommes seulement étaient physiquement impliqués dans ces faits parmi les 1000 personnes qui étaient présentes sur les lieux.
Selon les témoignages collectés par des médias auprès des victimes, il s’agit d’agressions verbales et d’attouchements trop directs et à caractère sexuel à grande échelle, chose inhabituelle dans la société allemande.
Le syndicat de la police de Cologne a déclaré, lundi, au site anglais « Breitbart London » qu’«une dimension complètement nouvelle de la violence» a surgi dans le pays avec l’afflux de migrants. «C’est quelque chose que nous ne connaissions pas», a déclaré, pour sa part, son porte-parole.
Alors qu’il n’y a pour le moment que 35 plaintes officielles pour agressions sexuelles, la police suppose qu’il peut y avoir beaucoup plus de cas qui sont toujours inconnus, et appelle les victimes à s’adresser aux forces de l’ordre.
Le ministre de l’Intérieur de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Ralf Jäger, a promis, quant à lui, d’agir vite pour punir les responsables.
En même temps que ces voix alarmistes et tendancieuses, le chef du syndicat policier de la Rhénanie, Arnold Plickert, a estimé, à juste titre, qu’il ne fallait pas utiliser cet incident pour faire exacerber les esprits et faire monter les populations locales en créant chez elles un éventuel sentiment anti-réfugié. Pour lui, «les réfugiés qui ont un problème d’intégration dans notre société ouverte» doivent être traités conformément à la loi.
N. H.
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