Salah, le père de Chokri Belaïd, et Majid, son frère, avec leur avocat (Ph. Me Charfeddine Kellil).
Les accusés dans l’assassinat de Chokri Belaïd ont refusé de comparaitre devant le juge, estimant qu’ils doivent être jugés par un tribunal religieux.
Les 18 accusés, qui devaient comparaitre aujourd’hui à la 3e audience du procès de l’assassinat de Chokri Belaïd, au tribunal de 1ere instance de Tunis, ont indiqué au juge qu’un tribunal pénal n’a pas d’autorité sur eux et exigé d’être jugés selon la charia (loi islamique).
Me Ali Kalthoum, avocat de la défense, a alors demandé au tribunal d’enregistrer les déclarations de l’accusé Riadh Ouertani, qui a parlé au nom de tous les prévenus.
Notons que l’ancien chef d’une la cellule de l’organisation terroriste Ansar Acharia, Mohamed Aouadi, Ahmed Melki (alias Soumali) et Azeddine Abdellaoui, ne se sont pas présentés au tribunal, justifiant cela par le fait qu’ils «ne reconnaissent pas la justice civile».
Décembre 2010: Chokri Belaïd plaidant la cause des opposants au régime Ben Ali, y compris les islamistes.
Les avocats du Comité de défense de Chokri Belaïd ont, pour leur part, demandé à ce que Ali Larayedh, ministre de l’Intérieur et les cadres du ministère au moment des faits, soient officiellement accusés dans le meurtre de Chokri Belaïd.
La partie plaignante a également demandé le report du procès.
Y. N.
Article lié :
Assassinat de Chokri Belaid : Retour sur un imbroglio judiciaire
Donnez votre avis