Cinq entreprises tunisiennes spécialisées dans la fabrication de l’harissa en conserves ont obtenu le label tunisien «Qualité supérieure».
Il s’agit de Comocap, Carthage Food, Sticap, Jouda et Sicam, qui ont fourni, en 2015, 32% de la production nationale d’harissa, qui constitue le deuxième produit alimentaire des industries tunisiennes de transformation des légumes et fruits, après le concentré de tomate.
La moyenne de production annuelle d’harissa atteint 30.000 tonnes dont 11.000 sont exportées, garantissant des revenus annuels estimés à 30 millions de dinars (MD).
La superficie moyenne consacrée à la culture du piment a atteint, au cours des 3 dernières années, 19.000 hectares, contre une moyenne de production de 320.000 tonnes, dont 32.500 tonnes transformées en harissa.
Le gouvernorat de Kairouan occupe la première place au niveau de la moyenne des superficies consacrées à la culture du piment avec 8.000 hectares, suivi de Nabeul avec 3.500 hectares, puis Sidi Bouzid avec 3.500 hectares.
Environ 25 unités opèrent dans le secteur des conserves de l’harissa moyennant une capacité de transformation journalière estimée à 2.500 tonnes de piment frais avec une capacité d’emballage de près de 1000 tonnes par jour.
En 2015, 9.367 tonnes ont été exportées vers la Libye, la France, l’Algérie, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et le Canada.
Le ministre de l’Industrie Zakaria Hamad a indiqué, lors d’une cérémonie organisée, vendredi 22 janvier 2016, à Tunis, que l’amélioration du système de la qualité pour les sociétés des industries agroalimentaires, notamment pour celles opérant dans les industries de transformation, tels que l’harissa, permettra d’élever la compétitivité de ces sociétés, de préserver leur rythme d’investissement et d’assurer l’équilibre du système associant l’agriculteur, l’industriel et le consommateur.
«Le développement de l’industrie de l’harissa a provoqué une hausse de plus que 15% du prix du piment au cours des dernières années», a ajouté M. Hamad.
I. B. (avec Tap).
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