Ridha Belhaj, Mohsen Marzouk et Hafedh Caïd Essebsi: Le sourire carnassier des frères ennemis.
Pour Ridha Belhaj, Nidaa Tounes a dépassé la crise qui l’a secoué ces derniers mois, et a repris ses activités normalement.
Quid alors de la cascade des démissions parmi les cadres du parti enregistrées avant et au lendemain du très controversé congrès de Sousse, qui s’est déroulé dans un esprit non démocratique et s’est soldé par la prise en main des structures par Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président de la république Béji Caïd Essebsi?
Pour le directeur de cabinet du président de la république et membre du comité politique de Nidaa Tounes tout va bien et il espère même voir revenir bientôt de 60 à 80% des démissionnaires.
M. Belhaj, qui était l’invité de ‘‘Midi Show’’ sur Mosaïque Fm, aujourd’hui, lundi 25 janvier 2016, a profité de l’occasion pour régler ses comptes avec deux cofondateurs du parti : les deux ex-secrétaires généraux Taieb Baccouche et Mohsen Marzouk, qui auraient été, selon lui, propulsé au-delà de leur poids réel et de ce qu’ils auraient mérité.
A l’en croire : Mohsen Marzouk aurait pu «hériter» de Nidaa Tounes, dont on lui a confié la direction, mais il a démérité et démontré qu’il était «incapable de travailler en équipe» (sic !).
Z. A.
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