Le Parlement libyen a rejeté, hier, lundi 25 janvier 2016, avec 89 voix sur 104, le gouvernement d’union nationale, récemment formé sous l’égide des Nations unies.
Ce parlement, basé à Tobrouk et reconnu par la communauté internationale, estime que le nouveau gouvernement, constitué de 32 membres, compte trop de portefeuilles. Le Conseil présidentiel, qui siège à Tunis, a donc 10 jours pour présenter un cabinet plus réduit.
Selon des analystes, ce n’est pas la question du nombre qui pose problème, mais un ministre en particulier, celui de la Défense.
Ce portefeuille a été confié à Mehdi Al-Barâathi qui est, certes, issu de l’armée, mais il n’est pas proche du général Khalifa Haftar, commandant en chef de l’armée nationale libyenne et homme d’influence à Tobrouk.
D’autre part, la Chambre des représentants de Tobrouk a rejeté un article qui stipule que tous les postes militaires seront déclarés vacants 20 jours après la signature de l’entente, ce qui reviendrait à un limogeage du général Haftar.
N. H. (avec agences)
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