L’arrestation d’Issam Dardouri et sa mise en garde à vue par la Brigade antiterroriste (BAT) ont entraîné une réaction virulente de son collègue Walid Zarrouk.
Réagissant à l’arrestation et au maintien en garde à vue d’Issam Dardouri, le président de l’Organisation tunisienne de la sécurité et du citoyen (OTSC), son collègue syndicaliste sécuritaire Walid Zarrouk a affirmé que «cette décision était prévisible, car le cadre sécuritaire était convoqué à comparaître un samedi et des directives, même politiques, avaient été données pour le faire taire».
Dans une déclaration faite, dans la soirée du samedi 6 février 2016, à Jawhara FM, Walid Zarrouk a précisé qu’il n’appelle pas à une solidarité avec son collègue, mais demande aux Tunisiens de se poser les questions suivantes: «Comment un individu puisse être relâché et retrouver la liberté, après avoir participé à la reconstitution d’une opération d’introduction, d’acheminement et de stockage, à Sejnane, des armes qui allaient servir dans l’attentat contre le musée du Bardo, opération dont une vidéo a été diffusée sur une chaîne de télévision privée?»
Le syndicaliste sécuritaire, qui avait eu maille à partir lui aussi avec la justice pour son franc-parler, a conclu sur un ton amer : «Je m’adresse au juge d’instruction de la 13e chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis (chargé des affaires terroristes, NDLR) pour lui dire: »Mettez aussi en prison Walid Zarrouk, et toutes les personnes qui se posent les mêmes questions. Que Dieu fasse éclater la vérité! »».
N. H.
Article lié:
Donnez votre avis