En cas d’intervention militaire en Libye, la Tunisie paiera le plus prix le plus cher, estime Mongi Hamdi, l’ancien chef de la diplomatie tunisienne.
L’ancien ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement de Mehdi Jomâa estime que la Tunisie payera la plus grosse facture en cas d’intervention militaire en Libye, devenue de plus en plus probable.
Dans ce contexte, l’ancien ministre a approuvé la position du président de la république Béji Caïd Essebsi qui a souligné la nécessité d’une concertation avec la Tunisie avant toute intervention militaire en Libye pour combattre le mouvement terroriste de Daêch.
Mongi Hamdi a réitéré aussi la position tunisienne insistant sur le fait que la crise libyenne ne peut être résolue que par des moyens politiques et pacifiques.
Il est à rappeler que, lors d’un récent entretien avec Martin Kobler, envoyé spécial des Nations unies (Onu) en Libye, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaïs Jhinaoui a mis l’accent sur la nécessité de consulter la Tunisie dès que l’intervention militaire en Libye se précise.
N. H.
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