Siège du ministère des affaires étrangères, à Tunis.
Le ministère des Affaires étrangères se prépare à faire face aux conséquences d’une éventuelle intervention militaire internationale en Libye.
La Tunisie, qui appréhende les conséquences de frappes militaires en Libye contre les camps de l’Etat islamique (Daêch) et des autres organisations terroristes, multiplie les préparatifs sécuritaires, militaires et humanitaires, notamment dans les régions frontalières avec la Libye.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères se penche actuellement sur l’élaboration d’un plan, qui sera mis en place en cas d’intervention militaire, a indiqué le chef de la diplomatie tunisienne Khemaies Jhinaoui.
Ce plan, élaboré en coordination avec plusieurs parties, dont les ministères de l’Intérieur et de la Défense, ainsi que des organisations humanitaires internationales, sera remis, avant la fin de semaine, au chef du gouvernement et au président de la république.
La Tunisie, qui a accueilli, en 2011-2012, plus d’un million de réfugiés en provenance de la Libye, doit se préparer à en accueillir autant sinon plus, tout en veillant à empêcher les infiltrations d’éléments terroristes et veiller à ce que la guerre ne déborde pas sur son territoire et n’affecte pas la situation sécuritaire dans le pays.
La diplomatie tunisienne se prépare, par ailleurs, à demander l’assistance nécessaire de la communauté internationale car elle ne saurait supporter, à elle seule et avec ses moyens limités, les conséquences d’une guerre qui pourrait se prolonger et avoir des impacts imprévisibles sur beaucoup de plans.
Z. A.
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