Le porte-parole du Pentagone, le ministère de la Défense américain, a donné des détails sur le raid américain contre un site de Daêch à Sabratha, en Libye.
Lors d’une conférence de presse donnée, cet après-midi, le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a déclaré que des avions américains ont visé, à l’aube du vendredi 19 février 2016, le chef terroriste tunisien Noureddine Chouchane et un camp d’entraînement de Daêch à Sabratha, suite à des informations faisant état de préparatifs d’attentats contre des intérêts américains et d’autres pays occidentaux dans la région.
«La destruction du camp et l’élimination de Chouchane mettra hors d’état de nuire un animateur expérimenté et aura un impact immédiat sur la capacité de Daêch à déployer ses activités en Libye, notamment en matières de recrutement de nouveaux membres, d’établissement de nouvelles bases et de planification d’attaques contre les intérêts des États-Unis dans la région», a déclaré Cook.
Peter Cook a ajouté que ces frappes ne seront pas les dernières et que son pays portera des coups à Daêch partout où il pourrait se trouver.
Le porte-parole du Pentagone a précisé que des appareils de combat et des drones ont été utilisés, lors de ce bombardement. Ces appareils ont décollé d’une base militaire en Méditerranée, ajoutant que l’opération a été menée en coordination avec les autorités libyennes.
M. Cook a indiqué, par ailleurs, que les données recueillies faisaient état de la présence de 60 combattants de Daêch dans le site au moment de la frappe, sans avancer des précisions sur le nombre des morts, leur identité et leur nationalité.
Des sources libyennes ont parlé de 40 morts, 39 tunisiens et 1 Jordanien.
N. H.
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