Le bilan du bombardement américain sur la ville libyenne de Sabratha, vendredi dernier, s’est alourdi à 50 morts et 4 blessés.
Ce chiffre a été avancé, lundi 22 février 2016, dans une déclaration à l’agence Tap, par le très controversé maire de la ville Hussein Al-Dhaouadi accusé par certaines parties libyennes d’être le protecteur des groupes terroristes implantés dans cette ville.
Selon les premiers éléments de l’enquête, à l’exception de deux employés de l’ambassade serbe à Tripoli, rapatriés dans leur pays, les victimes seraient des Tunisiens, arrivés clandestinement sur le territoire libyen, a ajouté M. Al-Dhaouadi, qui avait été arrêté, le 12 octobre 2015, et mis en détention, à son débarquement à l’aéroport de Tunis-Carthage, avant d’être libéré par la justice suite à l’enlèvement de 300 travailleurs tunisiens par des groupes armés en Libye.
Le nom du maire extrémiste islamiste autoproclamé, membre du groupe terroriste Jond Al-Islam (Soldat de l’Islam), a été cité par plusieurs détenus tunisiens comme ayant joué un rôle important, ces dernières années, dans le recrutement et l’envoi de jihadistes tunisiens en Syrie.
Rappelons qu’un raid américain avait ciblé, vendredi dernier à l’aube, deux maisons à Sabratha a environ 100 kilomètres de la frontière tuniso-libyenne.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères avait indiqué, dimanche, que le raid américain s’inscrit dans le cadre des efforts de la communauté internationale pour lutter contre Daech et les groupes terroristes en Libye.
I. B.
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