«Toutes les allégations qui cherchent à salir Ennahdha en l’accusant de terrorisme tomberont bientôt», a déclaré Abdellatif Mekki.
L’ancien ministre de la Santé, membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha, qui réagissait, dans un post sur sa page Facebook, aux accusations portées contre le parti islamiste de laxisme vis-à-vis des groupuscules extrémistes pendant la période où il a avait conduit le gouvernement, entre janvier 2012 et janvier 2014, a écrit : «Toutes les allégations qui cherchent à salir Ennahdha en l’accusant de terrorisme tomberont bientôt, comme sont tombées les allégations selon lesquelles la région du sud est un terreau fertile pour le terrorisme».
Il faisait ainsi allusion à la résistance héroïque montrée par les habitants de Ben Guerdane lors des deux récentes attaques terroristes dont cette ville frontalière avec la Libye a été le théâtre.
«Ils recourent aux mensonges et aux affirmations imprécises, dont beaucoup tomberaient sous le coup de la loi, faisant fi de toutes les règles de la logique, des réalités historiques et des principes élémentaire de la morale», a écrit M. Mekki.
«Ceux qui propagent ces mensonges appartiennent à trois cercles. Ce sont des gens connus pour leurs liens avec la police politique, ou bien issus de l’appareil de propagande de l’ancien régime ou il s’agit d’hommes politiques qui ont soutenu l’ancien régime dans sa guerre contre Ennahdha, en contrepartie de postes et de privilèges financiers qu’ils ont perdus après la révolution, qui a mis fin à leurs rêves. Vous ne trouverez pas un seul homme politique respectable pour accuser Ennahdha», a ajouté M. Mekki.
«A tous ceux qui refusent le débat et voudraient se contenter de balancer leurs accusations et de s’en aller, je dis que je suis prêt à débattre avec eux lors d’une émission télévisée ou radiophonique, et pendant quatre heures s’il le faut, pour démentir toutes leurs allégations. Accepteront-ils?», a-t-il lancé, sur un ton de défi. Et de conclure : «Ben Ali n’a pas réussi à nous battre, ses larbins ne nous battront pas !»
I. B.
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