Les visages des membres de la Commission sont floutés pour garantir leur anonymat.
La commission nationale de lutte contre le terrorisme a été mise en place, mardi, conformément à la loi organique de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent.
Le chef du gouvernement Habib Essid, a affirmé, à cette occasion, que l’installation de cette structure s’inscrit dans le cadre de la démarche adoptée par le gouvernement dans son combat contre le terrorisme sur le court et le moyen terme, et ce, à travers la neutralisation des dangers qui menacent la transition démocratique.
Sur le moyen terme, le traitement du terrorisme se fera à travers une stratégie consensuelle. Laquelle stratégie œuvrera à isoler le terrorisme des facteurs qui le nourrissent, parallèlement au renforcement des capacités des institutions sécuritaire et militaire.
Cela passe par le développement continu des capacités, la mise à jour périodique des plans et la modernisation des législations y afférentes.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, Habib Essid a mis l’accent sur le rôle de la Commission dans la sensibilisation au danger du terrorisme, à travers l’organisation de campagnes et de programmes culturels et éducatifs auxquels seront associées les composantes de la société civile.
En vertu de l’article 68 de la loi antiterroriste, la Commission aura pour mission le suivi et l’évaluation de l’exécution des décisions des structures onusiennes concernées, dans le cadre des engagements internationaux de la Tunisie.
La Commission contribuera, également, à la mise en place de programmes et politiques visant à éradiquer le terrorisme et propose les mécanismes d’exécution, outre la coopération avec les organisations internationales et les composantes de la société civile concernées par la lutte antiterroriste.
La Commission est composée d’un représentant du gouvernement (président) et de représentants des ministères de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères, des Finances, de la Jeunesse, de l’Agriculture, de la Femme, des Affaires religieuses, de la Culture et de l’Education.
Elle regroupe, également, des experts de l’Agence des renseignements et de la sécurité, de la Défense, de l’Agence des télécommunications, de la Commission des analyses financières et d’un juge d’instruction spécialisé dans les affaires terroristes.
Source : Tap.
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