Mounir Klibi, directeur des affaires juridiques de la Banque centrale de Tunisie (BCT), ne s’est présenté, mardi 29 mars, devant la 4e chambre du tribunal pénal de Tunis.
M. Klibi devait répondre de l’accusation de corruption en rapport avec ses fonctions antérieures de directeur des affaires juridiques, directeur général adjoint puis directeur général à la Banque franco-tunisienne (BFT), où il a té en poste pendant plus de 20 ans.
Selon son avocat, M. Klibi n’aurait pas reçu la convocation.
Ce procès est le premier d’une série de 19, dans lesquels la justice réclame à l’ancien DG de la BFT le remboursement de près de 250 millions de dinars (MD).
La même audience du 29 mars a également été marquée par l’absence d’un représentant de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLCC), présidée par Me Chawki Tabib, qui avait transmis cette affaire à la justice.
D’ailleurs, ce n’est pas là la seule bizarrerie de ce dossier. En effet, aucune des parties pouvant se considérer lésées dans cette affaire (BCT, BFT, ministère des Finances, Contentieux de l’Etat) ne s’est constituée partie civile. Comme si tout ce beau monde n’est pas concerné par la récupération de l’argent de l’Etat, s’il s’avère que de l’argent public a été réellement spolié.
Nabil Ben Ameur
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