Yassine Brahim, Habib Essid et Raimondo De Cardona.
L’amélioration des services logistiques et la mise à niveau du port de Radès permettront d’améliorer l’environnement de l’investissement en Tunisie.
C’est ce qu’ont indiqué des chefs d’entreprises italiens installés en Tunisie, lors d’une rencontre, mercredi, avec le chef du gouvernement Habib Essid, en présence de plusieurs ministres, tout en se plaignant notamment de la lenteur des procédures administratives et des opérations douanières et des problèmes liés au système de la sécurité sociale et au transfert des bénéfices en devises.
Tout en admettant que la Tunisie passe par une étape difficile et que la reprise de son économie passe forcément par l’impulsion de l’investissement, les hommes d’affaires italiens ont estimé que l’environnement de l’investissement en Tunisie n’est pas vraiment encourageant.
L’ambassadeur d’Italie à Tunis, Raimondo De Cardona, a indiqué, de son côté, que son pays œuvre à favoriser la relance de l’économie tunisienne et à aider la Tunisie à relever les défis sécuritaires.
L’encouragement de l’investissement constitue le meilleur moyen pour impulser la croissance économique et le développement des régions, a-t-il dit, tout en s’engageant à encourager les hommes d’affaires italiens à investir en Tunisie.
Pour sa part, M. Essid s’est engagé à œuvrer en vue d’améliorer les services logistiques pour impulser l’investissement. Le gouvernement s’emploie actuellement à développer les services administratifs à travers la simplification des procédures et la promulgation de lois susceptibles de drainer les investisseurs, a-t-il assuré.
Des insuffisances existent aux niveaux de l’administration et de l’activité douanière, a-t-il admis, notant que le gouvernement est en train d’engager des réformes dont l’adoption du code de la douane.
Pour sa part, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim a affirmé que le plan quinquennal de développement (2016-2020) est un programme d’investissement, soulignant que la Tunisie mise sur la relance du secteur du textile, le développement des services logistiques et l’amélioration de son positionnement dans plusieurs secteurs compétitifs.
Une série de réunions consultatives sont organisées par le gouvernement pour écouter les propositions des investisseurs étrangers en Tunisie et trouver des solutions aux difficultés qu’ils rencontrent, a-t-il ajouté.
Selon les données de la Chambre tuniso-italienne de commerce et d’industrie (Ctici), organisatrice de cette rencontre, la Tunisie compte plus de 800 entreprises italiennes offrant plus de 60.000 emplois directs.
I. B. (avec Tap).
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