Ephémère président d’une improbable Instance politique de Nidaa Tounes, Ridha Belhaj vient d’annoncer, officiellement, aujourd’hui, sa démission de son poste.
Membre fondateur de Nidaa Tounes et ancien chef de cabinet du président de la république, Ridha Belhaj a joué un grand rôle dans le pourrissement de la situation à l’intérieur des instances du parti en roulant pour Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président de la république Béji Caïd Essebsi.
On se souvent de ses attaques frontales contre Mohsen Marzouk, l’ancien secrétaire général démissionnaire, ainsi que de son rôle central dans l’organisation du meeting de Djerba et du congrès consensuel de Sousse, qui ont provoqué une cascade de démissions au sein du parti et provoqué son implosion.
Le zèle que Ridha Belhaj avait mis à servir les desseins d’une bande de caciques, intrigants, opportunistes et sans scrupules (n’est-ce pas Raouf Khamassi, Chafik Jarraya, Nabil Karoui, Khemaies Ksila et autres Abdelaziz Kotti?), manipulant une marionnette appelée Hafedh Caïd Essebsi, se retourne aujourd’hui contre lui. Et c’est lui que l’on a fini par pousser vers la porte.
C’est une nouvelle version de l’histoire de l’arroseur arrosé ou du kleenex que l’on jette après usage.
I. B.
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